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Les Amours artificielles au Japon. Flirts virtuels et fiancées imaginaires
Agnès Giard
Publié le 17 novembre 2025 – Mis à jour le 17 novembre 2025
Alors que le Japon connaît une forte dénatalité, le « marché de l’amour illusoire » (mōsō ren’ai ichiba) se développe à la faveur d’une récession qui accule au célibat une partie croissante de la population.
Il devient difficile de fonder un foyer.
Bien que l’attachement à des êtres « impossibles » relève de l’universel, il prend donc au Japon une tonalité singulière et, surtout, le caractère d’une urgence plus prononcée qu’ailleurs.
Quels sont les enjeux de ce phénomène ?
Qui sont ces créatures que des agences permettent maintenant d’épouser lors de cérémonies incluant des faux certificats de mariage ?
Cette enquête, qui résume 8 années de recherche post-doctorale*, dessine les formes d’une contreculture aux allures de culte ironique et ludique.
*Enquête basée sur un projet proposé, au sein du laboratoire Sophiapol, en 2017 au Conseil Européen de la Recherche (ERC). Menée en tant que chercheuse JSPS invitée à l’Université de Kyoto en 2018 puis en tant que membre du groupe EMTECH (Emotional Machines: The Technological Transformation of Intimacy in Japan) à Freie Universität Berlin, en 2019-2022. Finalisée en 2024 avec une bourse de mobilité MIRA (Institut Français).
Site de l'éditeur: https://www.albin-michel.fr/les-amours-artificielles-au-japon-9782226503626
Il devient difficile de fonder un foyer.
Bien que l’attachement à des êtres « impossibles » relève de l’universel, il prend donc au Japon une tonalité singulière et, surtout, le caractère d’une urgence plus prononcée qu’ailleurs.
Quels sont les enjeux de ce phénomène ?
Qui sont ces créatures que des agences permettent maintenant d’épouser lors de cérémonies incluant des faux certificats de mariage ?
Cette enquête, qui résume 8 années de recherche post-doctorale*, dessine les formes d’une contreculture aux allures de culte ironique et ludique.
*Enquête basée sur un projet proposé, au sein du laboratoire Sophiapol, en 2017 au Conseil Européen de la Recherche (ERC). Menée en tant que chercheuse JSPS invitée à l’Université de Kyoto en 2018 puis en tant que membre du groupe EMTECH (Emotional Machines: The Technological Transformation of Intimacy in Japan) à Freie Universität Berlin, en 2019-2022. Finalisée en 2024 avec une bourse de mobilité MIRA (Institut Français).
Site de l'éditeur: https://www.albin-michel.fr/les-amours-artificielles-au-japon-9782226503626
Mis à jour le 17 novembre 2025