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Pratiques martiales et politique

Publié le 9 septembre 2019 Mis à jour le 9 septembre 2019

Journée d'étude organisée par Elsa Dorlin et Emmanuel Renault

Date(s)

le 20 septembre 2019

13h30-17h30
Lieu(x)

Bâtiment Max Weber (W)

Salle Séminaire 2

En quel sens peut-on attribuer une dimension politique aux pratiques martiales ? La question prend un sens différent suivant que la politique est définie à partir du pouvoir d’État, dans ses dimensions militaires et policières, ou à partir des pratiques de résistance aux pouvoirs adossés à l’exercice de la violence. La question prend également un sens différent suivant que l’on pense les pratiques martiales en se référant aux arts martiaux asiatiques, dans leurs versions traditionnelles ou modifiées, à la manière dont des groupes opprimés ont développé des techniques de combat clandestines, ou à la manière dont des méthodes d’autodéfense ont été promues au XXe siècle en éléments constitutifs d’une identité nationale.
Il s’agira dans cette journée d’étude d’identifier quelques-unes de ces dimensions politiques des pratiques martiales, en les abordant comme des enjeux de philosophie politique et en raisonnant tout particulièrement à partir du Wing Chun, de la Capoeira et du Krav Maga.


Programme


13 h 30 : E. Renault (Paris Nanterre)
"Les arts martiaux entre discipline militaire et pratique de résistance"

14 h 40 : C. R. G. Van der Schoot (Staatliche Hochschule für Gestaltung, Karlsruhe/European Graduate School, Saas Fee)
"Capoeira, art de la résistance"

16 h 00 : E. Dorlin (Paris 8)
"Philosophie de la martialité, généalogie de l'État : Krav Maga et défense de soi"

17 h 10 : Discussion générale

Mis à jour le 09 septembre 2019