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- Libellé inconnu,
Et les réseaux sauveront le monde… ? Essai sur l’idéologie réticulaire
Simon Borel
Publié le 10 novembre 2014 – Mis à jour le 21 mars 2017
Éditions Le Bord de l’eau, 2014
À entendre les discours aujourd’hui dominants, le monde serait désormais tout entier constitué de réseaux. Très bientôt, nous fait-on entendre, il sera devenu pleinement virtuel, connecté, transparent et horizontal. Seule ce qu’il est permis d’appeler une axiomatique des réseaux permettrait d’en rendre compte.
Cette axiomatique traverse aussi bien les sciences sociales (avec Manuel Castells, Mark Granovetter ou Bruno Latour en figures de proue) que les discours militants apologétiques (Pierre Lévy, Michael Hardt, Toni Negri, Yann Moulier-Boutang, etc.) ou critiques (Zygmunt Bauman, Philippe Breton, Paul Virilio, etc.).
En dépit de leur divergences, ces approches s’accordent à penser qu’est en train de naître, voire qu’est déjà née une très grande société-monde, virtuelle, dans laquelle les relations sociales immédiates, instantanées et à distance priment définitivement sur le face-à-face de la socialité primaire (famille, amis, voisinage) et sur les appareils de la socialité secondaire (État, marché).
Est-ce bien le cas ? Comment arbitrer entre le prophétisme et le catastrophisme des réseaux ? Sauveront-ils ou détruisent-ils le monde ?
Ce livre, qui présente une typologie systématique des discours du réseau, analyse leur genèse et leurs impensés éthiques et politiques, en interrogeant les possibles que la Très grande société monde réticulaire ouvre (ou ferme) au don, à la gratuité et à la démocratie.
Auteur :
Cette axiomatique traverse aussi bien les sciences sociales (avec Manuel Castells, Mark Granovetter ou Bruno Latour en figures de proue) que les discours militants apologétiques (Pierre Lévy, Michael Hardt, Toni Negri, Yann Moulier-Boutang, etc.) ou critiques (Zygmunt Bauman, Philippe Breton, Paul Virilio, etc.).
En dépit de leur divergences, ces approches s’accordent à penser qu’est en train de naître, voire qu’est déjà née une très grande société-monde, virtuelle, dans laquelle les relations sociales immédiates, instantanées et à distance priment définitivement sur le face-à-face de la socialité primaire (famille, amis, voisinage) et sur les appareils de la socialité secondaire (État, marché).
Est-ce bien le cas ? Comment arbitrer entre le prophétisme et le catastrophisme des réseaux ? Sauveront-ils ou détruisent-ils le monde ?
Ce livre, qui présente une typologie systématique des discours du réseau, analyse leur genèse et leurs impensés éthiques et politiques, en interrogeant les possibles que la Très grande société monde réticulaire ouvre (ou ferme) au don, à la gratuité et à la démocratie.
Auteur :
Docteur en sociologie de l’Université Paris Nanterre, membre du SOPHIAPOL (Laboratoire de sociologie, philosophie et anthropologie politiques) et contributeur à la Revue du MAUSS, Simon Borel, né en 1986, analyse depuis des années les implications du discours des réseaux pour et sur la démocratie.
Mis à jour le 21 mars 2017
Informations techniques
Éditeur : Le Bord de l’eau
La Bibliothèque du Mauss
Date de parution : 21 octobre 2014
ISBN : 9782356873491
324 pages
22.00€