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Leïla Delannoy
Docteure en sociologie - chercheuse rattachée au Sophiapol
Leïla Delannoy mène actuellement une recherche à la Maison Centrale d’Arles (création théâtrale en prison- approche ethnographique).
Elle est également en charge d’un travail d’enquête et de coordination de séminaires à la Friche Belle de Mai, Marseille (école-écosystème, expérience artistique et éducation, expérimentations sociales et pédagogiques), dans le cadre d’un projet d’école sur le site.
Leïla Delannoy mène actuellement une recherche à la Maison Centrale d’Arles (création théâtrale en prison- approche ethnographique).
Elle est également en charge d’un travail d’enquête et de coordination de séminaires à la Friche Belle de Mai, Marseille (école-écosystème, expérience artistique et éducation, expérimentations sociales et pédagogiques), dans le cadre d’un projet d’école sur le site.
Thèse soutenue
L'expérience artistique en prison : d'une triple inertie à l'expérimentation de transformations sociales
Thèse soutenue le 3 mars 2017
Résumé : Cette recherche, menée dans le cadre d'un doctorat de sociologie sous la direction de Philippe Combessie, repose principalement sur une enquête de 24 mois dans des ateliers de création artistique installés dans la maison d’arrêt pour hommes du centre pénitentiaire de Marseille, que nous avons conjuguée à une enquête de 13 mois dans le centre éducatif fermé de Montfavet. Le travail engagé a surtout reposé sur la volonté d'examiner le maillage entre art, prison et société, considérant finalement que l'enfermement le plus visible pouvait, quand il devenait le point central d'une expérience artistique de collaboration entre le dedans et le dehors, permettre de mener une réflexion sur d'autres types de cloisonnements à l’œuvre dans la société. Prenant appui sur un dispositif de création collaborative, développé avec des groupes de participants incarcérés et de la société civile, nous nous sommes questionnée sur son sens, ses fonctions, ses effets, à trois niveaux : individuel, institutionnel et sociétal. Nous avons envisagé cette action artistique comme un terrain d’expérimentation de transformations multiples et avons élaboré comme point d’appui conceptuel la notion de triple inertie. Il nous fallait alors tenter une analyse qui ne compartimente pas les impacts en fonction des différents champs de répercussion, s'appuyant sur une perspective d'analyse des agencements préexistants et des réagencements produits. C'est ainsi qu'a émergé une problématique centrale, constituant une armature pour structurer l'ensemble des questions que nous souhaitions abordées dans ce travail, et qui peut ainsi se formuler : en quoi l'expérience artistique collaborative en prison, dans une dynamique transformative, constitue une mise en mouvement et un dépassement des inerties et frontières carcérales à trois niveaux indissociables, individuel, institutionnel et sociétal?
Eléments de parcours
- Doctorat de Sociologie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, mené sous la direction de Philippe COMBESSIE, laboratoire SOPHIAPOL (Sociologie, Philosophie, Anthropologie Politiques), GDR LASCO (Laboratoire d’analyses socio-anthropologiques du contemporain), école doctorale EOS (Economie, Organisations, Société). Thèse : L’expérience artistique en prison. D’une triple inertie à l’expérimentation de transformations sociales. Soutenue le 3 mars 2017.
- Master 2 Sciences humaines et sociales mention Stratégie du développement culturel, UAPV (mémoire dirigé par Jean-Louis Fabiani)
- Licence en Sciences humaines et sociales mention Information-Communication, UAPV
- Hypokhâgne spécialité cinéma audiovisuel
- Baccalauréat Série L
Mis à jour le 06 novembre 2018