Version française / Les membres / Doctorants
Lucile Marion
Doctorante contractuelle en philosophie depuis septembre 2024.
Professeure certifiée en détachement.
Thèse sous la direction de Émilie Hache.
Titre de thèse: « (Dé)faire famille. Du problème de « l’abolition » de la famille. »
Résumé de thèse: Cette thèse se donne pour tâche de repenser le problème de « l'abolition» de la famille depuis le champ de la théorie de la reproduction sociale suivant un héritage marxien, en prenant acte des apports contemporains de la théorie queer, du point de vue de son tournant matérialiste. La question de l'héritage marxien soulève en premier lieu un enjeu d'ordre historiographique : il s'agira d'étudier les façons dont les variations, déplacements et reconfigurations du problème commun de « l'abolition » de la famille s'établissent dans et par un dialogue avec Marx. Ce qui se joue dans les élaborations contemporaines de ce problème depuis une approche queer de la théorie de la reproduction sociale, est la mise en question d'une conception privative du soin, fondée sur la filiation biologique. D'où, en second lieu, l'enjeu de philosophie sociale et politique suivant : comment repenser le problème de « l'abolition » de la famille sans reconduire une approche individualisante et libérale des liens que l'on pourrait faire et défaire à l'envi ? De là l'intérêt d'élaborer le concept de « commun reproductif» (Silvia Federici) dans la perspective d'une mise en commun des activités nécessaires à la reproduction de la force de travail et de la vie même. Enfin sur le plan épistémologique, il s'agira d'interroger les conditions de possibilité d'un discours révolutionnaire posant radicalement « l'abolition » de la famille, face au risque de son exclusion du champ de la philosophie politique.
Domaines de recherche: Marx et les marxismes, théories de la reproduction sociale, théories queer.
Professeure certifiée en détachement.
Thèse sous la direction de Émilie Hache.
Titre de thèse: « (Dé)faire famille. Du problème de « l’abolition » de la famille. »
Résumé de thèse: Cette thèse se donne pour tâche de repenser le problème de « l'abolition» de la famille depuis le champ de la théorie de la reproduction sociale suivant un héritage marxien, en prenant acte des apports contemporains de la théorie queer, du point de vue de son tournant matérialiste. La question de l'héritage marxien soulève en premier lieu un enjeu d'ordre historiographique : il s'agira d'étudier les façons dont les variations, déplacements et reconfigurations du problème commun de « l'abolition » de la famille s'établissent dans et par un dialogue avec Marx. Ce qui se joue dans les élaborations contemporaines de ce problème depuis une approche queer de la théorie de la reproduction sociale, est la mise en question d'une conception privative du soin, fondée sur la filiation biologique. D'où, en second lieu, l'enjeu de philosophie sociale et politique suivant : comment repenser le problème de « l'abolition » de la famille sans reconduire une approche individualisante et libérale des liens que l'on pourrait faire et défaire à l'envi ? De là l'intérêt d'élaborer le concept de « commun reproductif» (Silvia Federici) dans la perspective d'une mise en commun des activités nécessaires à la reproduction de la force de travail et de la vie même. Enfin sur le plan épistémologique, il s'agira d'interroger les conditions de possibilité d'un discours révolutionnaire posant radicalement « l'abolition » de la famille, face au risque de son exclusion du champ de la philosophie politique.
Domaines de recherche: Marx et les marxismes, théories de la reproduction sociale, théories queer.
Communications
- 2024 « (Dé)faire famille : résistances LGBTI+ à la famille, vers la « communisation du soin » (O’Brien) », Colloque international et pluridisciplinaire Jeunes chercheur.ses Université Toulouse Jean Jaurès – Sciences Po Toulouse (5 et 6 décembre).
- 2022 « Pour une approche écologique de la « maternité ». Faire jouer les récits d’expériences queer de maternités, contre son institution patriarcale et capitaliste. » 9e Graduate Conference de Théorie politique Sciences Po Paris (12 et 13 décembre).
- 2017 « Femmes et délinquance : comparer les approches de Michel Foucault et Michelle Perrot » Séminaire Genre, ENS d’Ulm (Paris) (7 juin).
- 2017 « Les enjeux philosophiques de la méthode comparative : l’écriture de l’histoire chez Foucault et les historiens des années 1970 » Journée du PhilMaster, ENS d’Ulm (Paris) (18 avril).
Enseignements
- 2024-25 TD3 et TD5, Licence 3 Humanités : introduction à la Philosophie du genre (Nanterre, 92050)
- 2022-23 Enseignante de philosophie au lycée Pierre de Coubertin (Meaux, 77100)
- 2021-22 Enseignante de philosophie au lycée Jean Vilar (Meaux, 77100) et au lycée Jehan (Chelles, 77500)
- Co-référente égalité fille-garçon 2020-21 Année de stage – Enseignante de philosophie au lycée Louise Michel (Gisors, 27140)
Mis à jour le 20 décembre 2024